Le droit romain demeure toujours enseigné dans nos facultés.
Nul n’est au-dessus des lois, le droit romain est impitoyable. Le rôle des avocats apparaît déterminant : le cas de Marcius Fonteius est exemplaire. Il est sauvé par Cicéron, le même qui fait condamner Verrès pour les mêmes faits. C’est le côté sophiste des Romains.
Ce peuple a confiance en sa justice comme le confirme la quantité de procès en tous genres. Le Romain est procédurier.
Curieusement, cette société, sous les Antonins, est relativement apaisée avec une criminalité contenue et l’absence de mafia organisée.
Le savoir est connu dans les classes dominantes où l’éducation est particulièrement rigoureuse, mais le plus surprenant est l’alphabétisation de masse comme le prouve le nombre de graffiti plus ou moins grivois découvert par les archéologues. Il faudra attendre Napoléon, puis Jules Ferry, pour retrouver ce niveau.
Rome s’apparente à une société multiculturelle sans racisme : tout le monde peut accéder aux plus hautes fonctions, quelle que soit sa race. Le moteur est l’intégration par les mœurs, la culture, le savoir. L’exemple de Thamugadi est édifiant à ce sujet comme Leptis Magna. Ces villes sont construites en plein désert comme vitrine de la modernité romaine afin de fasciner les peuplades dont l’obsession devient alors l’espoir d’être citoyen romain.
Au sommet de la hiérarchie romaine, cela se confirme : Septime Sévère est un empereur africain, Trajan est probablement né en Espagne.
Seule est respectée la loi romaine et tout colonisé qui accède au statut de sénateur, par exemple, oublie ses origines pour devenir avant tout un vrai Romain : S.P.Q.R (Senatus-populusque romanus).
Sans tomber dans l’anachronisme, essayons de nous risquer, un peu comme Plutarque dans « ses vies parallèles » à une réflexion sur ces civilisations « parallèles ».
Déjà, la première ressemblance pourrait être cette scission du grand empire romain entre Orient et Occident. Ces deux blocs communs, au fil du temps s’éloignent jusqu’à s’opposer. L’un (Rome) sombre en 410, l’autre (Byzance) disparaît en 1453.
Le monde contemporain occidental a aussi vécu cette séparation avec l’indépendance des Etats-Unis d’Amérique. Ce nouveau continent s’est construit au commencement par des colons exclusivement venus des terres européennes. Là aussi, ces deux puissances divergent dans leurs intérêts stratégiques et économiques souvent opposés.
Sur l’apogée de ces deux mondes. Avec Trajan, Rome est sûre de sa force ; elle domine toutes les autres sociétés, économiquement, militairement et moralement. Le XXIe siècle est-il notre âge d’or ?
Nul n’est au-dessus des lois, le droit romain est impitoyable. Le rôle des avocats apparaît déterminant : le cas de Marcius Fonteius est exemplaire. Il est sauvé par Cicéron, le même qui fait condamner Verrès pour les mêmes faits. C’est le côté sophiste des Romains.
Ce peuple a confiance en sa justice comme le confirme la quantité de procès en tous genres. Le Romain est procédurier.
Curieusement, cette société, sous les Antonins, est relativement apaisée avec une criminalité contenue et l’absence de mafia organisée.
Le savoir est connu dans les classes dominantes où l’éducation est particulièrement rigoureuse, mais le plus surprenant est l’alphabétisation de masse comme le prouve le nombre de graffiti plus ou moins grivois découvert par les archéologues. Il faudra attendre Napoléon, puis Jules Ferry, pour retrouver ce niveau.
Rome s’apparente à une société multiculturelle sans racisme : tout le monde peut accéder aux plus hautes fonctions, quelle que soit sa race. Le moteur est l’intégration par les mœurs, la culture, le savoir. L’exemple de Thamugadi est édifiant à ce sujet comme Leptis Magna. Ces villes sont construites en plein désert comme vitrine de la modernité romaine afin de fasciner les peuplades dont l’obsession devient alors l’espoir d’être citoyen romain.
Au sommet de la hiérarchie romaine, cela se confirme : Septime Sévère est un empereur africain, Trajan est probablement né en Espagne.
Seule est respectée la loi romaine et tout colonisé qui accède au statut de sénateur, par exemple, oublie ses origines pour devenir avant tout un vrai Romain : S.P.Q.R (Senatus-populusque romanus).
Sans tomber dans l’anachronisme, essayons de nous risquer, un peu comme Plutarque dans « ses vies parallèles » à une réflexion sur ces civilisations « parallèles ».
Déjà, la première ressemblance pourrait être cette scission du grand empire romain entre Orient et Occident. Ces deux blocs communs, au fil du temps s’éloignent jusqu’à s’opposer. L’un (Rome) sombre en 410, l’autre (Byzance) disparaît en 1453.
Le monde contemporain occidental a aussi vécu cette séparation avec l’indépendance des Etats-Unis d’Amérique. Ce nouveau continent s’est construit au commencement par des colons exclusivement venus des terres européennes. Là aussi, ces deux puissances divergent dans leurs intérêts stratégiques et économiques souvent opposés.
Sur l’apogée de ces deux mondes. Avec Trajan, Rome est sûre de sa force ; elle domine toutes les autres sociétés, économiquement, militairement et moralement. Le XXIe siècle est-il notre âge d’or ?