L’invention des concepts demeure entièrement grecque. Par exemple, le concept du cercle implique universellement un lieu géométrique de points sans épaisseur à égale distance d’un point appelé centre. S’il y a deux points, même très proches, il s’agit d’une ellipse. Les Grecs et les Européens, à partir du XVe siècle, ont, ce faisant, découvert l’universel. C’est le cas de Newton avec la gravitation. De même, lorsque Galilée - qui reprend la méthode grecque - définit la loi universelle de la chute des corps, il ne l’emprunte pas à une autre civilisation ni n’interdit à personne d’utiliser sa loi qu’il conçoit théoriquement en dehors de toute expérience : un kilo de plomb et un kilo de plume arrivent ensemble au sol s’ils tombent dans le vide ; il aurait été bien incapable de le vérifier expérimentalement à l’époque.
Ces avancées sont dues aux philosophes-scientifiques de Milet ; Einstein, qui a bâti sa théorie de la relativité générale sur un coin de table, peut les saluer au passage.
« L’universel imaginé par les Grecs ne se limite plus à une dimension séculière, serait-ce celle de l’Europe. La civilisation européenne a conçu l’universalité de la pensée théorique, de la science libre, des droits de l’Homme : démocratie, liberté et dignité de l’Homme ». (Jean-François Mattéi).
La science, ainsi définie, reste inséparable de la technique qui en est issue. Si celle-ci prouve que le concept ne rend pas compte des observations, c’est qu’il est faux.
Au CERN (Centre Européen de Recherche Nucléaire), il a été vérifié expérimentalement ce que l’on avait conceptualisé : le modèle standard et le boson de Higgs ; mais les résultats à venir vont peut-être aboutir à une nouvelle conceptualisation de l’Univers.
Lorsque Einstein a conceptualisé sa théorie de la relativité restreinte, et ensuite générale, il souhaitait que les techniques d’observation montrent qu’il avait tort, ce que de nombreux savants se sont efforcés de faire. Un y est arrivé : Hubble a montré que Einstein souhaitant prouver que l’Univers était immobile (création de Jéhovah), avait ajouté un facteur : la constante universelle. Or, Hubble a montré qu’il était en mouvement perpétuel. Einstein a supprimé cette constante.
Ces avancées sont dues aux philosophes-scientifiques de Milet ; Einstein, qui a bâti sa théorie de la relativité générale sur un coin de table, peut les saluer au passage.
« L’universel imaginé par les Grecs ne se limite plus à une dimension séculière, serait-ce celle de l’Europe. La civilisation européenne a conçu l’universalité de la pensée théorique, de la science libre, des droits de l’Homme : démocratie, liberté et dignité de l’Homme ». (Jean-François Mattéi).
La science, ainsi définie, reste inséparable de la technique qui en est issue. Si celle-ci prouve que le concept ne rend pas compte des observations, c’est qu’il est faux.
Au CERN (Centre Européen de Recherche Nucléaire), il a été vérifié expérimentalement ce que l’on avait conceptualisé : le modèle standard et le boson de Higgs ; mais les résultats à venir vont peut-être aboutir à une nouvelle conceptualisation de l’Univers.
Lorsque Einstein a conceptualisé sa théorie de la relativité restreinte, et ensuite générale, il souhaitait que les techniques d’observation montrent qu’il avait tort, ce que de nombreux savants se sont efforcés de faire. Un y est arrivé : Hubble a montré que Einstein souhaitant prouver que l’Univers était immobile (création de Jéhovah), avait ajouté un facteur : la constante universelle. Or, Hubble a montré qu’il était en mouvement perpétuel. Einstein a supprimé cette constante.