« Connais-toi toi-même ». Cette maxime pré-socratique, dont le message est philosophique, psychologique et moral n’aurait jamais résonné dans nos têtes sans ce miracle de l’Histoire : la conservation d’une partie du patrimoine de la civilisation grecque antique jusqu’à nos jours. L’héritage venu des Grecs anciens apparaît de plusieurs ordres :
- Héritage philosophique majeur, résumé ainsi par Whitehead : « la philosophie occidentale n’est au fond rien d’autre qu’une série de notes en bas des pages de Platon » ;
- Héritage artistique dont il reste les vestiges monumentaux et les sculptures éternelles de Phidias, Praxitèle, Polyclète, Lysippe et tant d’autres ;
- Héritage littéraire avec Homère, Sophocle, Aristophane, Euripide, Eschyle ou Esope qui a tant inspiré La Fontaine ;
- Héritage scientifique de Thalès, Euclide, Pythagore, Archimède pour ne citer que les plus célèbres ;
- Héritage historique d’Hérodote, Thucydide, Xénophon, Plutarque…
- Héritage psychologique et moral avec la mythologie dont se sont inspirés les fondateurs de la psychanalyse.
Tous ces noms ont enrichi notre éducation, souvent sans que nous prenions conscience que plus de 25 siècles les séparent de nous. Les axiomes, les théorèmes sont parfois des inventions grecques, mais sur les bancs de l’école, ils ne se matérialisent qu’en formules mathématiques. On oublie que derrière « le principe d’Archimède », se cache un savant un peu distrait, mort en 212 av J.-C. à Syracuse, tué par les Romains après la prise de la ville par Marcellus.
Que serait le monde moderne sans cet héritage millénaire ?
De Michel-Ange à Racine, en passant par Rembrandt, tous s’en sont inspirés.
Nous devons cet héritage grec à la volonté farouche d’indépendance de ce peuple, mais aussi à des conquérants indulgents, à certaines personnalités des temps obscurs qui ont su préserver les connaissances, à la religion chrétienne, qui même dans ses périodes les plus noires a su rechercher, collecter, reproduire des textes anciens. La Renaissance italienne a joué aussi un grand rôle dans la transmission des savoirs antiques.
Tous les siècles qui suivirent n’ont fait qu’approfondir les connaissances sur ce monde retrouvé, soit par l’archéologie, soit par des traductions affinées, puis l’intégrer dans la culture universelle afin d’en faire profiter le plus grand nombre.
- Héritage philosophique majeur, résumé ainsi par Whitehead : « la philosophie occidentale n’est au fond rien d’autre qu’une série de notes en bas des pages de Platon » ;
- Héritage artistique dont il reste les vestiges monumentaux et les sculptures éternelles de Phidias, Praxitèle, Polyclète, Lysippe et tant d’autres ;
- Héritage littéraire avec Homère, Sophocle, Aristophane, Euripide, Eschyle ou Esope qui a tant inspiré La Fontaine ;
- Héritage scientifique de Thalès, Euclide, Pythagore, Archimède pour ne citer que les plus célèbres ;
- Héritage historique d’Hérodote, Thucydide, Xénophon, Plutarque…
- Héritage psychologique et moral avec la mythologie dont se sont inspirés les fondateurs de la psychanalyse.
Tous ces noms ont enrichi notre éducation, souvent sans que nous prenions conscience que plus de 25 siècles les séparent de nous. Les axiomes, les théorèmes sont parfois des inventions grecques, mais sur les bancs de l’école, ils ne se matérialisent qu’en formules mathématiques. On oublie que derrière « le principe d’Archimède », se cache un savant un peu distrait, mort en 212 av J.-C. à Syracuse, tué par les Romains après la prise de la ville par Marcellus.
Que serait le monde moderne sans cet héritage millénaire ?
De Michel-Ange à Racine, en passant par Rembrandt, tous s’en sont inspirés.
Nous devons cet héritage grec à la volonté farouche d’indépendance de ce peuple, mais aussi à des conquérants indulgents, à certaines personnalités des temps obscurs qui ont su préserver les connaissances, à la religion chrétienne, qui même dans ses périodes les plus noires a su rechercher, collecter, reproduire des textes anciens. La Renaissance italienne a joué aussi un grand rôle dans la transmission des savoirs antiques.
Tous les siècles qui suivirent n’ont fait qu’approfondir les connaissances sur ce monde retrouvé, soit par l’archéologie, soit par des traductions affinées, puis l’intégrer dans la culture universelle afin d’en faire profiter le plus grand nombre.