Un éditeur est un chef d'entreprise qui dirige des sociétés, des maisons d'édition. La production d’un livre est déjà en soi une petite PME.
L’éditeur est surtout celui qui prend le risque financier de la production et de la création. Il est celui qui accompagne l'auteur et le sujet de son auteur pour trouver la meilleure audience possible. Il demeure celui qui établit une relation individuelle personnelle extrêmement forte avec son auteur ou plutôt son écrivain. Il faut distinguer les deux : il existe énormément d'auteurs et très peu d'écrivains.
De vraies relations intimes s’établissent au fil des années avec quelques uns des auteurs qui sont de vrais écrivains.
Sur 120 000 auteurs qui font l’objet d’une rémunération au cours d’une année, seuls 8 000 reçoivent plus de 10 000 euros de droits d'auteur selon les AGESSA, leur caisse de Sécurité sociale. Peu vivent vraiment de leur plume, quelques centaines tout au plus.
Il n’existe pas d’école d’édition, mais des masters de très grande qualité se sont développés. Celui de l’École supérieure de commerce de Paris - l’ESCP Europe - est en lien avec l’Association de formation de l’édition. Ceux de la Sorbonne et de Villetaneuse sont remarquables. Leurs élèves trouvent un travail à la fin de leur cycle.
Chez Editis, second groupe français derrière Hachette, environ 60 000 manuscrits sont reçus chaque année. Robert Laffont en reçoit entre 5 000 et 6 000. Deux personnes sont employées à temps plein pour les étudier. 5 % environ, soit un peu plus de 250, font l'objet d’une fiche de lecture ; 10 % seulement de ces ouvrages retenus seront présentés aux éditeurs de la maison pour savoir s’ils souhaitent les intégrer à leur catalogue et développer le projet avec les auteurs. Sur ces 25 choisis, les bonnes années, deux ou trois feront l'objet d'une publication.
L’éditeur est surtout celui qui prend le risque financier de la production et de la création. Il est celui qui accompagne l'auteur et le sujet de son auteur pour trouver la meilleure audience possible. Il demeure celui qui établit une relation individuelle personnelle extrêmement forte avec son auteur ou plutôt son écrivain. Il faut distinguer les deux : il existe énormément d'auteurs et très peu d'écrivains.
De vraies relations intimes s’établissent au fil des années avec quelques uns des auteurs qui sont de vrais écrivains.
Sur 120 000 auteurs qui font l’objet d’une rémunération au cours d’une année, seuls 8 000 reçoivent plus de 10 000 euros de droits d'auteur selon les AGESSA, leur caisse de Sécurité sociale. Peu vivent vraiment de leur plume, quelques centaines tout au plus.
Il n’existe pas d’école d’édition, mais des masters de très grande qualité se sont développés. Celui de l’École supérieure de commerce de Paris - l’ESCP Europe - est en lien avec l’Association de formation de l’édition. Ceux de la Sorbonne et de Villetaneuse sont remarquables. Leurs élèves trouvent un travail à la fin de leur cycle.
Chez Editis, second groupe français derrière Hachette, environ 60 000 manuscrits sont reçus chaque année. Robert Laffont en reçoit entre 5 000 et 6 000. Deux personnes sont employées à temps plein pour les étudier. 5 % environ, soit un peu plus de 250, font l'objet d’une fiche de lecture ; 10 % seulement de ces ouvrages retenus seront présentés aux éditeurs de la maison pour savoir s’ils souhaitent les intégrer à leur catalogue et développer le projet avec les auteurs. Sur ces 25 choisis, les bonnes années, deux ou trois feront l'objet d'une publication.