L'Homme est capable de créer une cellule vivante synthétique. Les nanotechnologies peuvent fabriquer de l'ADN, molécule qui caractérise le vivant.
Le biologiste américain Craig Venter commercialise cette découverte. Mais, la maîtrise de la nature par les sciences a elle-même besoin d'être maîtrisée. Créer la vie qui a mis des milliards d'années pour éclore, représente un exploit considérable ; or, la réponse éthique n'est pas de stopper l'innovation, elle consiste à veiller à ce que l'harmonie entre le corps et l'esprit soit respectée. L'Homme n'est pas que corps ou esprit, il est les deux réunis.
Comment réagir face aux nouvelles découvertes? Il convient d'être lucide en adaptant le progrès aux besoins humains. Si l'Homme est capable de réaliser ce que la nature n'a pu faire, son action suscite beaucoup d'espoir et de craintes.
Le développement des sciences et de l’économie de marché a accéléré l’industrialisation, augmenté le rendement et réduit la pénibilité du travail grâce à la modernisation des machines. Le XXe siècle a développé et accentué ce processus.
Actuellement, le progrès suit une courbe exponentielle. Selon l’ingénieur et futurologue américain Ray Kurzweil, nous serions actuellement à la veille d’un progrès technologique tel, que personne ne peut l’imaginer. Mais tout ce qui est réalisable doit-il être réalisé ? De plus en plus de choses sont possibles, mais jusqu’où va le possible ? Le clonage, la robotique et les manipulations génétiques modifieront-ils l’espèce humaine ?
Les chercheurs, à la suite de Kurzweil, prévoient qu'en 2030 des nano robots pourront cheminer à l’intérieur du corps humain, pour surveiller les organes. Cette prévention révolutionnera la médecine au point d’allonger considérablement l’espérance de vie, en supprimant nombre de maladies. Pourtant, une menace plane sur les progrès d'une médecine de plus en plus technocratique, à savoir l'absence de relations humaines et psychologiques indispensables entre le médecin et son patient. Aucune machine ne peut pourvoir à ce besoin.
Certes, les capacités cognitives du cerveau seront accrues grâce à l’interconnexion des intelligences, mais une cohérence entre l'Homme et la machine doit constamment être recherchée pour que l'humain soit la finalité du progrès.
Si le progrès est inhérent à l'évolution, quel regard pouvons-nous porter sur cette notion aujourd'hui ?
Le biologiste américain Craig Venter commercialise cette découverte. Mais, la maîtrise de la nature par les sciences a elle-même besoin d'être maîtrisée. Créer la vie qui a mis des milliards d'années pour éclore, représente un exploit considérable ; or, la réponse éthique n'est pas de stopper l'innovation, elle consiste à veiller à ce que l'harmonie entre le corps et l'esprit soit respectée. L'Homme n'est pas que corps ou esprit, il est les deux réunis.
Comment réagir face aux nouvelles découvertes? Il convient d'être lucide en adaptant le progrès aux besoins humains. Si l'Homme est capable de réaliser ce que la nature n'a pu faire, son action suscite beaucoup d'espoir et de craintes.
Le développement des sciences et de l’économie de marché a accéléré l’industrialisation, augmenté le rendement et réduit la pénibilité du travail grâce à la modernisation des machines. Le XXe siècle a développé et accentué ce processus.
Actuellement, le progrès suit une courbe exponentielle. Selon l’ingénieur et futurologue américain Ray Kurzweil, nous serions actuellement à la veille d’un progrès technologique tel, que personne ne peut l’imaginer. Mais tout ce qui est réalisable doit-il être réalisé ? De plus en plus de choses sont possibles, mais jusqu’où va le possible ? Le clonage, la robotique et les manipulations génétiques modifieront-ils l’espèce humaine ?
Les chercheurs, à la suite de Kurzweil, prévoient qu'en 2030 des nano robots pourront cheminer à l’intérieur du corps humain, pour surveiller les organes. Cette prévention révolutionnera la médecine au point d’allonger considérablement l’espérance de vie, en supprimant nombre de maladies. Pourtant, une menace plane sur les progrès d'une médecine de plus en plus technocratique, à savoir l'absence de relations humaines et psychologiques indispensables entre le médecin et son patient. Aucune machine ne peut pourvoir à ce besoin.
Certes, les capacités cognitives du cerveau seront accrues grâce à l’interconnexion des intelligences, mais une cohérence entre l'Homme et la machine doit constamment être recherchée pour que l'humain soit la finalité du progrès.
Si le progrès est inhérent à l'évolution, quel regard pouvons-nous porter sur cette notion aujourd'hui ?