Parler de la troisième révolution industrielle au moment où certains se disent qu’on est déjà dans la quatrième, peut représenter une certaine audace. Nous vivons un bouleversement de l’activité économique pour deux raisons simple:
- La première est liée à la croissance, mais d’abord à la croissance démographique. Dans les années 1900, il y avait sur la planète 1,5 milliard d’habitants. Nous sommes aujourd’hui entre 7 et 7,5 milliards et d’après les prévisions des démographes, nous serons au milieu de ce siècle, aux environs de 10 milliards de personnes. La croissance se produit essentiellement dans des zones à faible production, notamment en Afrique. Cette croissance démographique va s’accompagner d’une poursuite de la croissance économique. Le PIB mondial, en 1900, était de 2 500 milliards de dollars. Nous en sommes aujourd’hui à 75 000 milliards de dollars. Si nous continuons à connaître une croissance mondiale faible, du niveau de celle que nous connaissons actuellement de 3%, le PIB doublera dans le quart de siècle qui vient. Vers les années 2040, le PIB mondial approchera 150 000 milliards de dollars.
Peut-on poursuivre une telle croissance avec les méthodes que nous avons connues lors des dernières décennies ? La réponse est non. Il ne s’agit pas de refaire la COP 21, ni de se lancer dans un débat controversé sur le réchauffement climatique, mais on constate bien que, d’une part, certaines ressources naturelles s’épuisent, comme par exemple les terres rares, et que, d’autre part, apparaissent des effets induits. En Chine, à Pékin ou à Shanghai, les niveaux de pollution sont élevés ; même le gouvernement chinois fait machine arrière en termes d’énergie. Il est nécessaire d'inventer de nouveaux systèmes de production, de nouveaux systèmes économiques.
- La deuxième raison est une mutation profonde, la révolution technologique s’impose dans de nombreux et différents domaines : intelligence artificielle, robotique, impression 3D. Nous connaissons, dès aujourd'hui, une modification de nos modes de production, de nos modes de consommation et, en quelque sorte, ceux qui sont restés sur le bord de la route en expérimentent les effets, par la disparition de leur activité. Nous sommes dans l’obligation de rentrer dans de nouveaux modèles et dans de nouveaux systèmes économiques. L'on peut rester immobile, subir ou bien anticiper. C'est ce dernier choix que nous avons tout intérêt à faire. Pour une entreprise, cela est tout à fait évident. L’entreprise peut avoir un schéma de développement qui lui est propre. Cependant, il s’impose également qu'une réflexion collective sur cette mutation puisse être primordiale.
- La première est liée à la croissance, mais d’abord à la croissance démographique. Dans les années 1900, il y avait sur la planète 1,5 milliard d’habitants. Nous sommes aujourd’hui entre 7 et 7,5 milliards et d’après les prévisions des démographes, nous serons au milieu de ce siècle, aux environs de 10 milliards de personnes. La croissance se produit essentiellement dans des zones à faible production, notamment en Afrique. Cette croissance démographique va s’accompagner d’une poursuite de la croissance économique. Le PIB mondial, en 1900, était de 2 500 milliards de dollars. Nous en sommes aujourd’hui à 75 000 milliards de dollars. Si nous continuons à connaître une croissance mondiale faible, du niveau de celle que nous connaissons actuellement de 3%, le PIB doublera dans le quart de siècle qui vient. Vers les années 2040, le PIB mondial approchera 150 000 milliards de dollars.
Peut-on poursuivre une telle croissance avec les méthodes que nous avons connues lors des dernières décennies ? La réponse est non. Il ne s’agit pas de refaire la COP 21, ni de se lancer dans un débat controversé sur le réchauffement climatique, mais on constate bien que, d’une part, certaines ressources naturelles s’épuisent, comme par exemple les terres rares, et que, d’autre part, apparaissent des effets induits. En Chine, à Pékin ou à Shanghai, les niveaux de pollution sont élevés ; même le gouvernement chinois fait machine arrière en termes d’énergie. Il est nécessaire d'inventer de nouveaux systèmes de production, de nouveaux systèmes économiques.
- La deuxième raison est une mutation profonde, la révolution technologique s’impose dans de nombreux et différents domaines : intelligence artificielle, robotique, impression 3D. Nous connaissons, dès aujourd'hui, une modification de nos modes de production, de nos modes de consommation et, en quelque sorte, ceux qui sont restés sur le bord de la route en expérimentent les effets, par la disparition de leur activité. Nous sommes dans l’obligation de rentrer dans de nouveaux modèles et dans de nouveaux systèmes économiques. L'on peut rester immobile, subir ou bien anticiper. C'est ce dernier choix que nous avons tout intérêt à faire. Pour une entreprise, cela est tout à fait évident. L’entreprise peut avoir un schéma de développement qui lui est propre. Cependant, il s’impose également qu'une réflexion collective sur cette mutation puisse être primordiale.