Quantcast
Channel: Actualités LeRotarien
Viewing all articles
Browse latest Browse all 146

Quand le vin tient à coeur

$
0
0
Avant de préconiser le vin rouge comme adjuvant alimentaire bénéfique, il faut préciser que la dose d’alcool doit rester minime afin de ne pas provoquer les effets délétères connus de l’éthanol.

Il faut poursuivre les études en testant le vin de Bordeaux avant de corriger l’adage qui dit que le Bordeaux est bon pour la santé, le Bourgogne est meilleur…

Il apparaît par contre certain que quel que soit le vin rouge, il s'agit d'une soupe d'antioxydants que l'on peut conserver longtemps quand la vinification est réalisée de manière traditionnelle (contrôle des températures, macérations longues, élevage en fûts neufs), et qui est assimilable facilement par l'organisme du fait de l'alcool.
L'alcool permet une biodisponibilité supérieure. Ce n'est pas par hasard que le vin a toujours fait partie de la ration alimentaire des pays méditerranéens, il représentait la seule manière de conserver les antioxydants (végétaux) pour l'hiver.

A l'heure de la mondialisation, de l'appertisation et de la congélation, il apparaît qu’un verre de vin rouge apporte beaucoup plus d'antioxydants facilement assimilables que de grandes quantités de fruits et légumes. Surtout, le vin - à dose modérée - apporte le plaisir d'un échange entre convives autour d'un bon repas.

C'est le mésusage, l'abus, qui est dangereux, deux verres par jour représentent la dose (une hémine) que saint Benoît préconisait déjà pour ses moines vers l’an 500.

Aussi, arrêtons de nous fustiger, de nous culpabiliser : buvons, mais buvons mieux pour vivre vieux.

Viewing all articles
Browse latest Browse all 146

Trending Articles