L’Internet des objets (maisons intelligentes, capteurs sur les montres, textiles intelligents, Google glasses, etc.) implique que « vous êtes toujours » connecté, que vous le vouliez ou non. Ce futur est rempli d’espoir, mais aussi de craintes. L’acceptabilité sociale de la numérisation repose sur l’assurance que les informations que nous fournissons ne seront pas utilisées contre nous, que les plateformes en ligne respectent le contrat qu’elles ont signé avec nous et que leurs recommandations soient fiables. Bref, elle repose sur la confiance.
Malgré les nouvelles opportunités qu’elles représentent pour les hackers (pirates en informatique), nous n’avons pas notre mot à dire sur la façon dont les sociétés investissent dans la sécurité informatique. Les clauses empêchant la revente des données clients à des tiers peuvent également être floues, par exemple si une entreprise transfère librement ces données à des filiales. Qu’advient-il de ces données en cas de banqueroute ? Elles représentent un bien précieux. Les créanciers s’intéressent de très près aux données personnelles collectées par les entreprises. Un autre défi lié à la confidentialité est la complexité des politiques relatives à la vie privée. Vous ne pouvez pas attendre des utilisateurs qu’ils passent au crible tous les documents devant être lus chaque fois qu’ils se connectent.
À l’avenir, la valeur ajoutée se trouvera principalement dans le traitement des données. Serons-nous en mesure de contrôler l’accès à nos propres données ? Si eBay augmente les prix ou fournit des services de piètre qualité, nous ne voulons pas rejoindre une autre plateforme qui n’a pas la réputation que nous avons laborieusement attribuée à eBay. Il semble tout naturel de faire la distinction entre les données appartenant aux utilisateurs d’une plateforme et le traitement de ces données, qui deviennent la propriété de cette dernière. En pratique, cette distinction peut être floue.
On dit souvent que les plateformes devraient payer pour obtenir nos données. Mais parce que nous échangeons ces données contre des services annexes gratuits (comme les moteurs de recherche ou les vidéos en ligne), ou dans le cadre de transactions commerciales (comme c’est le cas pour Uber et Airbnb) les sociétés peuvent souvent revendiquer le fait d’avoir dépensé de l’argent pour l’acquisition de ces données.
Malgré les nouvelles opportunités qu’elles représentent pour les hackers (pirates en informatique), nous n’avons pas notre mot à dire sur la façon dont les sociétés investissent dans la sécurité informatique. Les clauses empêchant la revente des données clients à des tiers peuvent également être floues, par exemple si une entreprise transfère librement ces données à des filiales. Qu’advient-il de ces données en cas de banqueroute ? Elles représentent un bien précieux. Les créanciers s’intéressent de très près aux données personnelles collectées par les entreprises. Un autre défi lié à la confidentialité est la complexité des politiques relatives à la vie privée. Vous ne pouvez pas attendre des utilisateurs qu’ils passent au crible tous les documents devant être lus chaque fois qu’ils se connectent.
À l’avenir, la valeur ajoutée se trouvera principalement dans le traitement des données. Serons-nous en mesure de contrôler l’accès à nos propres données ? Si eBay augmente les prix ou fournit des services de piètre qualité, nous ne voulons pas rejoindre une autre plateforme qui n’a pas la réputation que nous avons laborieusement attribuée à eBay. Il semble tout naturel de faire la distinction entre les données appartenant aux utilisateurs d’une plateforme et le traitement de ces données, qui deviennent la propriété de cette dernière. En pratique, cette distinction peut être floue.
On dit souvent que les plateformes devraient payer pour obtenir nos données. Mais parce que nous échangeons ces données contre des services annexes gratuits (comme les moteurs de recherche ou les vidéos en ligne), ou dans le cadre de transactions commerciales (comme c’est le cas pour Uber et Airbnb) les sociétés peuvent souvent revendiquer le fait d’avoir dépensé de l’argent pour l’acquisition de ces données.