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John Germ, président 2016-2017 du Rotary International

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Fils de maçon, John Germ, âgé de 77 ans, développe très tôt son éthique de travail. Rien n’est simple. À l’école,  on se moque de son nom qui en anglais signifie  «  bactérie ». Puis il finance lui-même - après un passage dans un lycée professionnel - ses études à l’université du Tennessee à Knoxville, en travaillant dans un atelier mécanique et à la cafétéria universitaire. Après avoir obtenu son diplôme, il s’engage dans l’armée de l’air américaine. Bientôt promu commandant, il est pilote de Douglas C-124, un avion transporteur avec lequel il convoie des troupes et des tanks au Vietnam.  En 1965, le C-124 de J. Germ achemine la capsule spatiale Gemini IV à Cap Kennedy.
Après son service militaire, il rejoint la société Campbell & Associates, à Chattanooga, dont il devient le président du conseil d’administration et le directeur général. Entre autres, le cabinet fournit ses services à l’aéroport de la ville, à son hôpital principal ainsi qu’au Centre de la convention. Une fois, à la plus grande surprise de John Germ, le propriétaire d’un nouveau complexe de cinémas lui recommande de ne pas concevoir un système d’air conditionné trop performant : « Parce qu’il faut, explique-t-il, que les clients puissent sentir l’odeur de popcorn ; c’est le snack-bar qui nous rapporte le plus d’argent. »
En tant que président, John Germ veut « trouver ce popcorn dont l’odeur attirera au Rotary de nouveaux membres : c’est le Service. Une nouvelle génération est en marche, qui a un sens citoyen très affuté. Nous devons parvenir à la toucher, et le faire vite. »
Il faut, notamment, expliquer au public le fait que la polio n’est pas encore vaincue, quoique sur le point de l’être. John Germ dit avoir hérité de l’obstination de son père, lui-même frappé par la polio, mais qui est parvenu à remarcher à force de volonté. « Moi non plus, dit J. Germ, je n’abandonne pas facilement. »
Il n’abandonne pas, en effet, et appelle les Rotariens à le suivre en demandant à chaque club un don de 2 650 dollars pour combattre la poliomyélite l’année de son mandat – chiffre commémorant la première contribution de 26,50 dollars à la Fondation, en 1917, par le Rotary club de Kansas City (Missouri).
Tandis qu’il se prépare à ses fonctions, John Germ entretient à distance ses amitiés et alliances, dans la maison confortable et accueillante qu’il a lui-même conçue, au bord du Tennessee. « Le Rotary a absorbé notre vie, au bon sens du terme », dit sa femme Judy depuis que son mari est devenu président-élu, l’automne dernier.

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