Les instruments qu’il faut adapter aux réalités actuelles ne se limitent pas aux organisations internationales, il faut inclure également le système national des pays. La gouvernance et les structures des organisations internationales reflètent les systèmes nationaux : trop souvent les systèmes nationaux sont organisés dans des ministères techniques qui se coordonnent mal. Le système international fonctionne avec la même logique sous-optimale. Des exemples récents montrent qu’au niveau national et international, la coopération transversale pour la paix ne fonctionne souvent pas, même si une telle collaboration est absolument nécessaire au regard de la complexité de l’interconnexion des problèmes. Rappelons-nous de la crise d’Ebola, initialement considérée comme une crise de santé. Assez rapidement, elle est devenue une crise de nourriture, de sécurité et de gouvernance au niveau national aussi bien qu’au niveau international. De nouvelles formules de coopération devront être établies à plusieurs niveaux.
Les États membres ne constitueront plus les seuls acteurs décisifs du futur ; il faudra coordonner une multitude d’acteurs. Globalement, en raison de la nouvelle inter-connectivité des domaines, une nouvelle génération de partenariats multipartites s'avère nécessaire, qui permettrait de dépasser la « consultation » superficielle des partenaires non-étatiques pour les inclure directement autour de la table décisionnelle.
Les États membres ne constitueront plus les seuls acteurs décisifs du futur ; il faudra coordonner une multitude d’acteurs. Globalement, en raison de la nouvelle inter-connectivité des domaines, une nouvelle génération de partenariats multipartites s'avère nécessaire, qui permettrait de dépasser la « consultation » superficielle des partenaires non-étatiques pour les inclure directement autour de la table décisionnelle.