Les chiffres produits par l'OCDE restent très optimistes. Pour le fret, tous modes confondus, les échanges seront multipliés par quatre d’ici 2050, en augmentation de distances de 12% et avec un déplacement du Nord Atlantique vers le Nord Pacifique et des croissances intracontinentales extrêmement fortes. Les échanges du continent africain devraient – si une relative stabilité perdure – être multipliés par sept et par quatre dans le sous-continent.
Pour les voyageurs, la croissance devrait atteindre 50% d’ici 2050 avec un boom sur l'intra-urbain : 2 milliards de personnes, d’ici 20 ans, rejoindront des villes dans le monde qui comptera 9 milliards d’habitants. Dans les pays en voie de développement, il existe un fort déficit d'infrastructures. Normalement, ces pays devraient dépenser 6 % de leur PIB pour rattraper ce déficit d'infrastructures et être à même d'offrir une mobilité qui ne sature pas leurs mégalopoles. Ils n’en dépensent que 0,5 % depuis 2008. À titre de comparaison, l'Europe dépense 1 % de son PIB pour ses infrastructures et le Japon, 2 %.
Les enjeux sont donc très importants, avec une nouvelle priorité à la mobilité urbaine. Tous les modes devront prendre en compte certains critères devenus essentiels : les enjeux économiques, sociaux, environnementaux, ainsi qu’une discipline qui émerge de plus en plus dans les grandes écoles de commerce ou d'ingénieurs : la gestion des interfaces.
Dans le domaine des transports, la gestion des interfaces intra city et intercity devient la clé d'une chaîne logistique de transport. Tout ceci est soutenu par des investissements. Selon les prévisions de l'OCDE, plus de 11 000 milliards de dollars seront investis, tous modes confondus, d’ici 2050, pour accompagner cette mobilité. Le chiffre en lui-même, à l'échelle mondiale, n'est pas énorme.
Il est intéressant de constater que 40 % de ces investissements seront dédiés au ferroviaire, ce qui est inédit. Jusqu'à présent, dans les budgets transports des pays développés en particulier, 2 ou 3 % étaient consacrés au ferroviaire. Grâce à l’essor des pays en voie de développement, une part bien plus importante y sera dédiée, c'est-à-dire presque 5 000 milliards de dollars d’ici 30 ans. Cet argent sera utilisé pour rénover les infrastructures existantes et en construire de nouvelles ; cela concernera en particulier des maillons manquants entre des infrastructures qui ont vieilli et qui, réunies entre elles, pourront créer des grands corridors. A travers le monde, une douzaine de lignes à grande vitesse verront le jour dont la liaison Bordeaux-Toulouse.
Les deux défis principaux sont la gestion optimale des capacités ainsi que les aspects environnementaux et de développement durable.
Pour les voyageurs, la croissance devrait atteindre 50% d’ici 2050 avec un boom sur l'intra-urbain : 2 milliards de personnes, d’ici 20 ans, rejoindront des villes dans le monde qui comptera 9 milliards d’habitants. Dans les pays en voie de développement, il existe un fort déficit d'infrastructures. Normalement, ces pays devraient dépenser 6 % de leur PIB pour rattraper ce déficit d'infrastructures et être à même d'offrir une mobilité qui ne sature pas leurs mégalopoles. Ils n’en dépensent que 0,5 % depuis 2008. À titre de comparaison, l'Europe dépense 1 % de son PIB pour ses infrastructures et le Japon, 2 %.
Les enjeux sont donc très importants, avec une nouvelle priorité à la mobilité urbaine. Tous les modes devront prendre en compte certains critères devenus essentiels : les enjeux économiques, sociaux, environnementaux, ainsi qu’une discipline qui émerge de plus en plus dans les grandes écoles de commerce ou d'ingénieurs : la gestion des interfaces.
Dans le domaine des transports, la gestion des interfaces intra city et intercity devient la clé d'une chaîne logistique de transport. Tout ceci est soutenu par des investissements. Selon les prévisions de l'OCDE, plus de 11 000 milliards de dollars seront investis, tous modes confondus, d’ici 2050, pour accompagner cette mobilité. Le chiffre en lui-même, à l'échelle mondiale, n'est pas énorme.
Il est intéressant de constater que 40 % de ces investissements seront dédiés au ferroviaire, ce qui est inédit. Jusqu'à présent, dans les budgets transports des pays développés en particulier, 2 ou 3 % étaient consacrés au ferroviaire. Grâce à l’essor des pays en voie de développement, une part bien plus importante y sera dédiée, c'est-à-dire presque 5 000 milliards de dollars d’ici 30 ans. Cet argent sera utilisé pour rénover les infrastructures existantes et en construire de nouvelles ; cela concernera en particulier des maillons manquants entre des infrastructures qui ont vieilli et qui, réunies entre elles, pourront créer des grands corridors. A travers le monde, une douzaine de lignes à grande vitesse verront le jour dont la liaison Bordeaux-Toulouse.
Les deux défis principaux sont la gestion optimale des capacités ainsi que les aspects environnementaux et de développement durable.